Lucette QUIGNON

ADIF 91 Lucette QUIGNON

Lucette Quignon, Déportée-Résistante

 

 

Lucette QUIGNON est décédée le 29 octobre 2016 dans sa 92ème année.


Elle était Présidente de l'ADIF-FNDIR de l’Essonne.


Déportée-Résistante, elle fut décorée dans l’ordre national de la Légion d’honneur, elle était titulaire de la Médaille militaire, Croix de Guerre 1939-1945, Médaille de la Déportation pour faits de Résistance


Déportée à Ravensbrück et Ludwigsfelde.


Ses obsèques ont eu lieu le jeudi 3 novembre 2016 en l'Eglise Saint Jacques à Montgeron.

 

L'UNADIF-FNDIR renouvelle ses plus sincères condoléances à toute sa famille.

 


 

 

Article du 1er novembre 2016 du journal Le Parisien


Elle s’était fait une mission de partager son expérience. La résistante Lucette Quignon, qui vivait à Montgeron depuis de très nombreuses années, est morte samedi soir à l’âge de 91 ans. « Montgeron perd une grande dame, réagit le maire (LR) Sylvie Carillon. J’ai eu la chance de partager chez elle quelques moments d’intimité où elle livrait son témoignage des camps de la mort avec force mais aussi pudeur et beaucoup d’humilité. Devenue fragile par l’âge, elle gardait toute sa force et sa détermination à témoigner coûte que coûte. Elle tenait à participer à toutes les cérémonies patriotiques aux côtés des élus et de la population. C’est une grande figure de Montgeron qui s’en va. »


Originaire d’Autun (Saône-et-Loire), Lucette Quignon avait fait don à la ville de Montgeron en 2015 de ce qu’elle avait baptisé « la broche de la liberté ». Quelques fils de fer qu’elle avait tressé en déportation jusqu’à en faire des fleurs. L’objet est aujourd’hui exposé à la médiathèque de Montgeron (voir photo).

Agent de liaison dans la Résistance, Lucette Quignon avait été capturée et envoyée au camp de Ravensbrück (Allemagne) en août 1944. Elle avait ensuite rejoint une usine d’armement Mercedes-Benz au sud de Berlin.

 

Une expérience qu’elle avait racontée l’année dernière au Parisien : « L’usine s’est trouvée à court de matière première. J’étais affectée à la spécialité du fil de fer et le travail venait à manquer, se souvenait la Résistante. Pas question pourtant de se reposer. Sous la menace des gardiens, on restait debout devant notre poste de travail. J’ai commencé à entortiller machinalement des fils de fer autour d’un stylo. Sans le vouloir, j’ai créé une première fleur. J’ai trouvé cela joli. »

 

http://www.leparisien.fr/montgeron-91230/montgeron-la-resistante-lucette-quignon-est-decedee-01-11-2016-6276573.php#xtor=AD-1481423552

 


 

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