Fernand MORIN

Fernand MORIN

ADIF 50 Fernand Morin Gotha

Fernand Morin

(Gotha en1942)

 

 

Fernand Morin (15 octobre 1920 – 4 février 2019)

 

 

Présentation lue par Pierre-Henri, l’un de ses petits-fils,

lors de la messe de son inhumation le 8 février 2019

 

 

 

Fernand Morin est né le 15 octobre 1920. Il devint ouvrier horloger à Flers de l’Orne en 1942.

 

Il fut requis, nominativement, par la Chambre des Métiers de l’Orne, pour partir travailler en Allemagne dès novembre 1942. A cette époque, les maquis n’étaient pas encore organisés.

 

Fernand était profondément catholique, jociste, appartenant au mouvement de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, et antinazi. Devant le désarroi de ces camarades exilés, dont aucun ne parlait allemand, il devint interprète des Français, jusqu’à 500. Il obtint leur confiance en démêlant leurs ennuis auprès de l’administration allemande nazie. Il les aida à garder espoir en la Libération de la France.

 

Au plan religieux, il contribua à organiser une section locale d’Action Catholique, interdite, avec des amis catholiques.

 

En juillet 1944, il fut arrêté définitivement, dans une rafle  contre l’Action Catholique au sein des Travailleurs Forcés Français. Il fut déporté au camp de concentration de Buchenwald, puis affecté à des commandos très durs. Il fut libéré le 4 mai 1945, lors d’une marche de la mort.

 

De retour en France, son métier le passionnait, et l’aida à surmonter une santé très diminuée. Avec Monique, sa femme, ils ont su construire une vie familiale. En 2017, ils ont fêté leurs 70 ans de mariage. Avec 3 enfants, ils ont maintenant 5 petits-enfants et 5 arrières petits-enfants.

 

De 1951 à 1981, il a exercé le métier d’horloger-bijoutier à Carentan. Il y est resté, pour y passer une retraite heureuse, proche de la nature qu’il aimait tant.

 

Il a reçu la Médaille de la Déportation et a été décoré des Palmes Académiques pour l’ensemble de ses témoignages en lycée.

 

Son témoignage n’a jamais été dépassé. Il a toujours conduit à un élargissement de la compréhension de la vie et de l’histoire.

 

Il eut à cœur de témoigner de ses compagnons morts pour leur foi, dont Marcel Callo, béatifié par Jean-Paul II, tant en France qu’à l’étranger.

 

 

 

 

 https://resistchretfmorin.wordpress.com

 

 

 

resistances-chretiennes

 

Le livre écrit par Dominique Morin, fille de Fernand Morin

 

 

 

 

 

 

 

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