Communiqué UNADIF-FNDIR : Mémoire : le grand silence

ELECTION PRESIDENTIELLE 2022
Questionnaire UNADIF – FNDIR
Mémoire : le grand silence
Paris, le 8 avril 2022
Comme lors de l’élection précédente en 2017, nous avons posé dix questions aux douze candidats à l’élection présidentielle car nous pensions que la Mémoire de la Résistance et de la Déportation avait sa place dans un débat démocratique. Ce sentiment se basait sur les nombreuses références mémorielles employées dans le débat public ces dernières années.
Commémorations, publications, réactions enflammées aux atteintes aux libertés et aux profanations : à chaque fois, on brandissait, ici ou là, la Mémoire. Il nous a donc paru logique d’interroger les candidats à la magistrature suprême sur ce ciment de l’unité nationale.
Signe des temps, pression de l’actualité internationale, accélération de la campagne ? Malheureusement, fort peu de candidats ont répondu à notre questionnaire. Si peu que publier ces rares réponses aurait pu laisser croire que nous épousions les thèses de ces candidats. Il n’en était pas question. L’UNADIF-FNDIR a toujours défendu le pluralisme et la liberté. Nous voulions contribuer objectivement au débat auprès de nos adhérents et de nos lecteurs, mais, faute de réponses suffisantes, nous renonçons donc à publier les rares réponses reçues, en dépit de nos relances.
Les crises de civilisation, la guerre en Ukraine, les problèmes économiques ont relégué notre préoccupation mémorielle au second plan. On ne peut que le regretter. La guerre déclenchée rend pourtant plus que jamais la Mémoire indispensable.
Nous prenons donc acte de ce désintérêt, en espérant que l’élu de ce printemps saura répondre aux attentes de l’UNADIF – FNDIR, de ses Déportés et Descendants.
